Ce bois, provenait des 42 millions de tonnes de pins abattus par la tempête Klaus en 2009. Le titre de l’installation est basé sur cette équivalence encore peu connue :
« 1 m3 de bois capte 1 Tonne de CO2 »

 Il a été acheminé par train depuis la forêt des Landes. Arrivé à Paris, il a fait un détour de 10 jours par les champs Elysées, le temps de la manifestation, avant d’être réutilisé dans une scierie de la région Parisienne.

L’installation était répartie en deux œuvre monolithiques de 75m de long chacune. Elles représentaient deux remparts composés de troncs d’arbres sciés, comme nous pouvons
les voir sur le bord des routes Landaises.

 Ils sont interrompus par des tunnels en solives de pin brut de sciage, posées à claire-voie. 

Dans les interstices créés par l’empilement des troncs, ont été dissimulés des tubes lumineux abritant des photographies d’œuvres de 160 artistes aquitains.
Elles sont représentatives de l’imbrication nature/culture qui caractérise le développement durable.